J’ai l’impression qu’il faudrait faire un résumé complet et détaillé des cinq dernières années pour répondre à cette question!
Et ça me paraît impossible. Surtout que je pourrais te le dire en une seule phrase:
“J’ai fait une boucle dans ma vie et je suis revenue au point de départ. Celui que j’ai déjà rencontré à 18 ans, puis à 37 ans lorsque je me suis posé cette question existentielle dans ma vie “qu’est-ce que je veux faire professionnellement?”. Un deuxième burn-out à mon actif, et j’en suis encore là!”
Comme me l’a si bien fait remarqué la psychologue : “Vous en êtes au même point qu’il y a sept ans? Vous n’apprenez pas vite!”. Bon en vrai, elle l’a dit de manière bien plus diplomate, mais mon ego l’a reçu comme un coup de hâche en pleine tête.
Le coup dont il avait besoin pour lui remettre les idées en place.
Encore une fois, me voilà en transition professionnelle. Avec une envie très différente. Cette fois, j’ai décidé que je ferai le prochain pas, seulement quand je saurais ce que je veux vraiment.
Une réponse que je ne suis pas allée chercher encore sérieusement.
Parce que j’ai suivi mes peurs, l’une après l’autre.
Peur de manquer d’argent.
Peur d’être à la marge de la société.
Peur du vide, du rien.
Qui suis-je quand j’arrête de m’identifier à ma vie professionnelle?
Et si je prenais enfin le temps d’observer ma valeur intrinsèque, au delà de mes réalisations concrètes.
Pour arrêter d’avoir une estime de moi aussi stable qu’un yo-yo.
Et pour être capable d’écrire un CV et une lettre de motivation en y croyant vraiment plutôt qu’en y mettant “ce qui fait bien”.
Après deux burn-out, il était temps.
Parlons-en du burn-out.
Voilà.
Il m’a fallu plusieurs mois pour accepter que la meilleure solution était de partir de cette entreprise.
Même sans savoir ce que j’allais faire après. Evidemment, j’aurais préféré que tout soit décidé, vérouillé, confirmé… pour après.
Mais entre le besoin de repos, les neurones au ralenti et mon incapacité chronique à savoir répondre à la question “qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras grande?”, force était de constater que j’avais juste besoin de m’arrêter.
Une pause. Bien méritée ou non, ce n’était même pas la question.
Je suis partie.
Et maintenant je me reconstruis.
J’ai commencé un bilan de compétences.
Pas celui que tu fais avec un QCM et trois tests de personnalités.
Pas celui qui va te dire précisement que tu pourrais être infirmière, coiffeuse ou monitrice de plongée.
Un bilan de compétences à la découverte de mes talents.
Ce que je sais très bien faire naturellement. Sans même m’en rendre compte.
Anne m’accompagne avec la méthode des Personnages Talents.
Alors j’observe mes processus. Je creuse, je découpe, je réassemble. Je prends le temps. C’est presque impossible à croire, moi l’éternelle impatiente, habituée à mettre la charrue avant les boeufs.
Je capte précisément les fréquences. Et je sens, je sais, qu’en suivant celle-ci, un jour je pourrais me dire :
Oh waouh! Je suis tellement heureuse de l’avoir fait.
Et je conseillerai à tout le monde de le faire au plus vite pour oublier que j’aurais peut être dû le faire avant ;)
Prendre sa place
J’ai toujours été convaincue que nous avons toutes et tous notre place à prendre dans notre vie. Une place que personne d’autre ne peut prendre de manière naturelle. Une place évidente pour nos talents uniques.
Et si maintenant, je commençais par prendre la mienne?
Ah, la notion de place. J’ai pas mal de choses à en dire à ce sujet aussi ;)
On en reparle dans un prochain article?
A bientôt
Caroline